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TEMOIGNAGE D'ÉLODIE,
atteinte 
d'endométriose

J’ai été diagnostiquée à l’âge de 26 ans d’une endométriose. J’ai toujours eu de très fortes douleurs au moment des règles, mais cela s’est doucement aggravé au fil du temps avec des douleurs plus fortes encore (me mettant proche de l’évanouissement parfois), des douleurs en dehors des cycles, des saignements inopinés...

 

J’ai débuté la gymnastique respiratoire avec Catherine Rétoré en octobre 2018, lorsque la maladie venait d’être diagnostiquée et que j’avais régulièrement de très fortes douleurs.Cette pratique a été un vrai choc pour moi, si bien que j’ai eu des douleurs au bas ventre durant toute la première nuit qui a suivi le premier cours. Je pense que ces douleurs faisaient écho à ma prise de conscience vécue durant cette séance : je me rendais compte que mon corps était totalement démusclé. À 26 ans, j’avais perdu mon endurance et ma force physique et je me sentais «molle» et enfermée dans un corps qui me faisait souffrir.

 

Au fil des séances, j’ai senti qu’un mieux arrivait. Aussi bien dans mon endurance, dans les« retrouvailles » avec mes muscles que dans mes douleurs liées à la maladie. Au tout début de la pratique, les phases de « mieux » et de « moins bien » sont immenses. C’est à dire qu’il m’arrivait de n’avoir presque plus de douleurs hors-cycle un jour (et donc de croire à un immense mieux), et d’être pliée en deux le lendemain, en ressentant des douleurs inégalées jusqu’ici. Mais cette phrase est passagère, elle ne dure pas longtemps et le mieux « durable » arrive très vite (bien plus vite que je ne l’imaginais).

 

Les premiers effets positifs sont apparus chez moi dès le 3ème mois de pratique. Grâce à Catherine, j’avais confiance en la gymnastique respiratoire, j’étais convaincue des effets bénéfiques qu’elle pouvait avoir sur le corps. De ce fait, j’ai travaillé sans relâche chez moi. Avec le rythme de vie que j’avais, j’ai eu du mal à faire 10min de pratique tous les jours, mais j’essayais de m’y tenir le plus possible. Je pense que c’est aussi en s’entraînant ainsi, très régulièrement, que les effets positifs arrivent.

En janvier (3ème mois de pratique), j’ai eu mon premier mois sans douleur d’endométriose. Ou en tout cas avec des douleurs extrêmement réduites, si petites qu’il m’était possible de souffler « dessus » pour les faire partir rapidement et vivre ma première journée de règles comme si je vivais un jour « normal ». En 3 mois, j’étais passée du « pire » au « normal », voir au « meilleur ».

 

A la suite de ce cycle idyllique de janvier, comme pour me rappeler que rien n’était gagné d’avance, j’ai eu des douleurs excessivement fortes le cycle suivant. Là encore, j’ai continué à pratiquer de plus belle et le mois suivant, j’ai retrouvé un mois plus calme. Avec des douleurs de temps en temps, mais rien d’insurmontable.

Après huit mois de pratique, voici mes constatations : il est indéniable que cette pratique m’a littéralement sauvé la vie. Il m’arrive encore d’avoir des douleurs d’endométriose puisque la maladie sera toujours là, mais ce ne sont plus des douleurs comme avant : je n’ai plus de douleur hors-cycle depuis la fin du deuxième mois de pratique et plus aucune douleur avant le cycle. Lors de la première journée de règles, ce sont des petits picotements, des pincements, que je fais partir rapidement en « soufflant » dessus. Parfois j’ai des cycles avec des douleurs étourdissantes, mais ils sont rares et ne sont pas là par hasard, ils accompagnent des mois difficiles et chargés en émotions diverses.

 

Je pense que l’un des atouts incroyables de cette pratique est qu’elle nous permet d’acquérir des clés pour souffler sur les douleurs. Et pas seulement sur celles d’endométrioses. Dès que je sens un petit refroidissement ou début d’angine, je pratique la respiration et je n’ai plus rien le lendemain. Cette pratique nous permet de soigner notre corps par nous-même, sans médicaments*, juste avec le souffle et le massage de nos organes.

 

Catherine a été formidable avec moi et m’a indiqué les positions importantes à maîtriser pour aider le corps à se « nettoyer » des plaies causées par cette maladie. Elle m’a appris les fondamentaux qui me servent aujourd’hui à souffler sur les douleurs s’il y en a, à continuer ce nettoyage sur du long terme. Un enseignement précieux qui me servira à garder cette endométriose silencieuse.

 

Élodie O.

 

*En parallèle de la gymnastique respiratoire, j’ai un traitement homéopathique qui me permet d’être soulagée des douleurs lorsque j’ai un cycle compliqué, cela me permet de ne prendre plus aucune médecine allopathique type Doliprane ou Spasfon.